Pourquoi je continue à utiliser Lightroom ?

Bonjour les Amoureuses / eux 💕 du Monde du Silence,🐙

Cet article n’est pas sponsorisé par Adobe. Ce préambule étant fait, je vais vous expliquer pourquoi, malgré certains points rebutants, je continue à utiliser Lightroom pour gérer la masse de photos qui s’accumule à chaque plongée, contrat, randonnée, …

Ce qui me broute

Le principal point que je n’aime pas, mais alors pas du tout, c’est le côté financier. Depuis plusieurs années (2017 fin du support de la version 6) Adobe ne propose plus Lightroom qu’avec une formule d’abonnement. Il faut donc passer à la caisse tous les mois. Il n’est plus possible d’acheter une version, la garder quelques années et faire une mise à jour lorsqu’un certain nombre d’améliorations qui vous intéressent vous motivent à faire le saut.

A côté de cela, il est nécessaire d’avoir (au moins régulièrement) une connexion internet pour valider votre licence. En effet, lors de mes dernières vacances en roadtrip, je me suis retrouvé sans internet et Lightroom n’a pas voulu démarré car il y avait trop longtemps que la licence n’avait pas pu être validée. Il a fallut attendre du réseau internet pour régler ce problème. Par la suite on peut travailler hors ligne. Pour combien de temps ? Je n’ai pas trouvé la réponse à cette question. Si vous la connaissez, n’hésitez pas à la partager dans les commentaires.

Le bon côté des choses

Il faut reconnaître que si l’abonnement est cher (144 € / an en 2022 – ne voulant pas crier au loup, néanmoins l’inflation frappe partout), Adobe apporte régulièrement des améliorations, corrections et … nouveaux outils. Ils rendent le développement toujours plus facile et performant. Sans oublier le suivi des nouveaux formats de fichiers des derniers modèles d’appareils photos.

En héritage: la captivité

Pourquoi suis-je donc resté avec Lightroom lorsqu’il est passé en abonnement ? Parce que j’avais déjà une jolie bibliothèque existante d’environ 120.000 photos. Photos qui ont été éditées (pas toutes, mais les plus belles et cela fait tout de même quelques milliers (ou dizaines de milliers). Elles ont des mots clefs, des codes couleurs, note,  etc … Bref elles sont organisées dans la bibliothèque de Lightroom, sauvegardées dans son catalogue, membres de différentes sélections statiques ou dynamiques. Une gestion qui a pris des années à être mise en place et maintenue. Un travail qui aurait été perdu (surtout le développement) en passant à autre chose (comme Darktable). J’étais donc captif d’un environnement, d’un processus de travail (efficace et bien rodé).

Dès lors, lorsque:

  • ma version 6 n’a plus reconnu les derniers fichiers de mon Sony RX100M5 (et passer par le format DNG ne se passait pas toujours très bien),
  • les performances se dégradaient avec le nombre croissant de photo, la non prise en charge des derniers processeurs graphiques; 
  • certains outils très efficaces pour la photo subaquatique sont apparus (cf. Lightroom – Trois outils incroyables pour accélérer la retouche de vos photos sous-marines)
  • la compatibilité complète était assurée avec le travail précédent

J’ai décidé de rajouter une couche à ma dépendance à Lightroom en prenant un abonnement à la formule “photographie”.

Sécurité

Si je paie, voici ce qui me rassure:

  • Je continuerai à avoir du support “garanti” plus longtemps qu’une version Open Source (comme Darktable)
  • Des mises à jour plus fréquentes et rapides (p.ex. l’utilisation en Open Source des formats de fichier du dernier Nikon Z9 n’est pas encore disponible à la date d’écriture de cet article)
  • Des développements plus rapides et moins buggés (l’Open Source demande à la communauté de remonter les erreurs). Adobe passe sans doute plus de temps en contrôle qualité

Attention, je suis à 100 % pour l’Open Source; je soutiens différents programmes (comme mon programme de backup) pour remercier de la qualité du travail et l’aide que cela m’apporte. Mais peut-être que certains programmes demandent un tel développement, une tells maintenance qu’un nombre important de personnes à synchroniser, gérer pour faire le job rapidement nécessite une structure commerciale.

A noter également, je n’ai pas testé en profondeur Darktable. Ce que j’en connais, c’est par des discussions avec des utilisateurs. Au cours du temps, il existe surement des améliorations et des passerelles qui se développent ou se sont développées.

En conclusion
Darktable

Si vous commencez votre bibliothèque, je conseille de travailler avec ce logiciel Open Source qu’est DarkTable.

Je reste d’avis que Lightroom est fort cher pour un “amateur” ou indépendant complémentaire qui voit passer une partie de ses revenus dans le “maintient” de l’accès à ses données. J’espère donc rester encore longtemps dans la capacité de m’offrir cet abonnement  😉

A noter: lorsque l’on arrête son abonnement, Lightroom peut être encore utilisé comme bibliothèque mais plus pour développer ses photos. 

Il se peut qu’un jour je décide de “geler” mon abonnement et de passer sur Darktable. en ne gardant la bibliothèque de Lightroom que pour le passé et exporter des photos que je “redévelopperai” sous de l’open source.

Mais pas aujourd’hui.

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One Comment

  1. Bonjour,
    J’etais aussi sous ligthroom, pour éviter le racket, je suis passée à Darktable.
    Attention sur le papier on recupere les developpements, en vrai non, ni les collections. IL faut exporter la totalité de ses photos avant de fermer LR pour la derniere fois. Garder son viel ordi pour pouvoir y retourner.
    Les mots clés sont recupérés si stockés dans les xmp.
    Je fais le rangement/download avec rapid-photo-downloader, ensuite la souplesse d’utilisation, et la commodité pour parcourir, developper les photos est bien meilleure que lightroom. Mais demarrer avec Darktable demande un apprentissage non negligeable. Avant de commencer avec ligthroom, y’a 5 ans, je n’avais pas reussi, maintenant que j’ai appris avec LR, je me régale avec Darktable qui est beaucoup plus puissant/modulable/transparant.

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