Définir la balance des blancs sous l’eau

Bonjour les Amoureuses / eux 😍du Monde du Silence🦐,

Paul m’a demandé si je pouvais expliquer comment définir au mieux la balance des blancs sous l’eau pour éviter trop de travail lors du développement. Dans cet article je vais vous présenter différentes façons de le faire en fonction de votre matériel.

Introduction

La balance des blancs (BB) est propre à nos appareils photos numériques. Anciennement, un pellicule donnait un rendu fixe des photos. Ce sont les sources de lumière qui venaient colorer différemment les images selon la pellicule utilisée. D’ailleurs, certaines marques ou modèles étaient réputés pour leurs tons chauds ou des couleurs plus éclatantes. La BB est donc un nouveau paramètre qui nous offre plus de possibilités créatives, ou plus de souplesse dans notre travail.

En définissant la balance des blancs on définit le type de lumière qui vient éclairer la scène afin de pouvoir donner les “bonnes” couleurs aux éléments de la photo. On parle de balance des blancs car cela revient à s’arranger pour que le blanc soit … blanc dans une scène photographiée. Notons, que cela peut se faire avec du gris neutre également. Il existe d’ailleurs des cartes qui servent à cela: définir la balance des blancs (= définir la couleur de la lumière sur un site de prise de vue pour que le blanc soit blanc) 

Par exemple, lorsque voue êtes à l’ombre d’un bâtiment par une belle journée ensoleillée, vous allez avoir une photo qui tire sur les bleus si vous ne spécifiez pas que vous êtes à l’ombre. En le notifiant à l’appareil, il corrigera les couleurs pour tenir compte du fait que la lumière est “bleutée”.

Sous l’eau, le principe est le même avec ses particularités. Voyons cela plus en détails.

En jouant sur la balance des blancs, il est possible de transformer les couleurs et rendre l’eau bleue alors qu’elle est verte.

En plongée

Comme vous le savez, l’eau absorbe sélectivement les couleurs avec la profondeur. Ce qu’il reste au fond c’est du bleu (ou du gris si on est … très profond 😧). Donc, au fur et à mesure que nous descendons la lumière s’altère, et donc, le rendu des couleurs aussi. Cette altération est beaucoup plus “violente” qu’en surface. Si dès les premiers mètres tout devient plus bleu (un peu comme à l’ombre sous un ciel bleu), c’est parce que des couleurs (= des longueurs d’onde pour les puristes) diminuent en intensité. Elles ne peuvent donc pas être réfléchies avec la même intensité pour atteindre notre œil. Pour rappel, une gorgone rouge nous apparait rouge car elle absorbe toutes les couleurs, sauf le rouge qu’elle nous renvoie. Si la lumière contient moins de rouge, notre sujet ne peut pas apparaître fort rouge. C’est pour cela que nous apportons de la lumière artificielle proche des sujets pour apporter du rouge en intensité suffisante.

En lumière ambiante

Comme nous venons de le voir, sans lumière artificielle, la lumière devient rapidement bleue. Ici, la balance des blancs peut nous aider … dans une certaine mesure. En effet, à partir d’une certaine profondeur (fonction de la qualité de l’eau) certaines couleurs seront trop absentes et la balance des blancs ne pourra rien pour nous.

Dans une eau claire (méditerranée, mer rouge), je dirais qu’environ 15-20 mètre est la limite. Dans des eaux plus chargées comme la mer du Nord, l’atlantique, la Zélande, il faut aussi tenir compte qu’elle est plus chargée et donc, il y a moins de lumière. Nous serions plutôt limité à 3 mètres. L’eau chargée de vie (de plancton) sera aussi plus verte.

Comment établir sa balance des blancs ?

Cela dépend de ce que permet l’appareil. Certains modèles offrent des BB “plongée” qui peuvent plus ou moins bien fonctionner. Dans certains cas la BB “ombre” ou “nuage” donne de bons résultats à faible profondeur. Cela peut être utile lorsque le mode “plongée” est trop prononcé sur les rouges.

Choix de la BB “Sous-Marin” sur le Sony RX100M5

Votre première option est donc d’utiliser une BB définie dans votre appareil photo et de voir si cela vous convient.

Une deuxième option est de définir la BB manuellement. Les appareils offrent souvent un mode où l’on définit la température de couleur. et la teinte. Cela permet une définition assez précise. Malheureusement nous ne connaissons pas la température et la teinte de la lumière dans l’eau. De plus ces données changent selon les condition de l’eau (au cours de l’année) et de la météo. Il faut alors essayer par essais – erreurs. Avec les appareils compacts et hybrides il est possible de voir directement à l’écran (ou dans le viseur) le résultat de nos choix. Avec les DSLRs plus anciens qui n’ont pas cette fonctionnalité “live view” il faut prendre une photo et voir ce que cela donne. C’est ce que je fais avec mon D800 car le mode “Live-View” n’est pas très performant.

Adaptation fine de la balance des blancs “Sous-l’eau” – Sony RX100M5

A noter également, que lorsque l’on choisit une balance des blancs par sa température de couleurs, il es également possible d’affiner celle-ci en déplaçant un curseur sur une zone carrées à deux axes: l’un qui va du bleu à l’ambre (en abscisse = horizontal) et l’autre du magenta au vert (en ordonnées = vertical).

Il existe d’autres options plus précises et directes. Voyons cela.

Balance des blancs personnalisée

Aujourd’hui, les appareils photos “sérieux” (compact, hybride, DSLR), offrent la possibilité de mesurer et enregistrer la balance des blancs. Comme nous n’avons pas d’apport extérieur de lumière, nous pouvons utiliser un plastique blanc ou gris neutre pour faire une balance des blancs et mesurer l’ambiance. Si nous disons à l’appareil ce qui doit être blanc, il corrigera la couleur pour que cela en soit ainsi.

Selon le mode d’emploi de votre appareil photo, il est possible de définir une Balance des blancs personnalisée en photographiant  cette carte gris neutre (ou blanche). Généralement vous pouvez alors sauvegarder cette mesure dans une mémoire de BB personnalisée et l’utiliser par la suite.

L’inconvénient est que vous n’avez pas une infinité de mémoires pour cela. 

L’avantage est que vous verrez le résultat directement lors de vos prises de vues. La BB mesurée est appliquée directement à vos photos.

La mesure de la BB de la sorte ne fonctionne pas s’il y a un flash connecté à l’appareil. Il s’agit bien d’une mesure de la balance des blancs en lumière ambiante / constante (cela fonctionnera avec une lampe).

Sony RX100M5

Dans le menu du choix de la balance des blancs, la dernière option est celle de mesure de la balance des blancs. En cliquant sur le bouton au centre de la roulette d’orientation, la mesure est faite et l’appareil vous demande de sauvegarder la mesure dans une des 3 mémoires de BB personnalisée. Il suffit alors de sélectionné la BB personnalisée souhaitée.

Le Sony RX100M5 possède trois mémoires pour stocker des balances des blancs personnalisées.

Vous pouvez par exemple faire une mesure à 10m, 20m et 30m. et rappeler la BB en fonction de votre profondeur. Vous pouvez aussi faire une mesure différente en fonction du lieu de plongée (mer, lac, carrière, …). 

A noter qu’il est possible d’ajuster la balance des blancs de façon assez fine sur un carré Ambre-Bleu / Vert Magenta

Réglage fin de la balance des blancs personnalisée – Sony RX100M5

Nikon D800 et Z9 

Ici la procédure est semblable sans être identique. Il faut se mettre sur une balance des blancs personnalisée que l’on souhaite. il y en a 4 pour le D800 et 6 pour le Z9. Une fois l’emplacement choisi, on appuie sur la touche WB pendant environ une seconde et un signal “PRE” clignote à l’écran ou dans le viseur.

Le Nikon Z9 possède 6 emplacements de mémoire pour enregistrer 6 balances des blancs personnalisées
  • Pour le Z9, il suffit de mettre la zone cible (un petit carré jaune) sur le blanc ou gris neutre de référence et de déclencher. La BB est mesurée à cet endroit et enregistrée dans la mémoire de BB choisie
  • Pour le D800, il faut que la carte de référence (ou votre sujet de référence blanc ou gris neutre) remplisse le viseur. Ce qui est plus difficile avec un grand angle comme un fish-eye. c’est donc une contrainte à ne pas oublier.

Référez vous à vos modes d’emploi pour la procédure complète et précise de votre appareil photo

Correction au développement

Au cas où vous voulez avoir précisément une mesure à chaque lieu de prise de vue et en garder une trace, l’idée est d’alors faire la première prise de vue de la série en photographiant la plaque blanche ou gris neutre. Il s’agit bien ici d’une prise de vue de votre plaquette et pas d’une mesure de la BB. Ensuite dans Lightroom, vous sélectionnez l’ensemble des photos prises à cet endroit et avec l’outil de définition de la balance des blancs (la petite pipette) vous sélectionnez la zone de votre plaquette. Toutes les photos sélectionnées en même temps seront alors corrigées avec cette balance des blancs.

Ceci permet de définir une balance des blancs pour chaque lieu de prise de vue sans devoir gérer le contenu des mémoires.

L’inconvénient est que vos prises de vues sous l’eau ne reflèterons pas la nouvelle balance des blancs. Vous ferez des photos avec ce qui est défini dans l’appareil, c’est au développement que vous aurez le résultat final.

Le meilleur des deux mondes ?

Il est évidemment possible de combiner les deux méthodes:

  • Vous mesurez la BB et l’enregistrez dans la zone où vous allez photographier.
  • Vous faites une photo de la carte gris neutre (ou blanche) en début de chaque série sur un lieu particulier

A noter: votre carte témoin doit être aussi “conforme” que possible. En effet, une plaque de plastique blanc peut très bien avoir une teinte jaune, bleue, verte ou magenta en fonction du plastique utilisé si ce n’est pas un accessoire fait pour la photo. Si vous le savez, vous pouvez le corriger lors de la mesure et de l’enregistrement à l’aide de la correction fine.

Avec une source artificielle

Dans ce cas-ci, c’est a priori assez simple. Il suffit de définir la température de couleur égale à celle de notre source artificielle afin que les couleurs des sujets que nous éclairons soient correctes. Dans les paragraphes qui suivent, définir la balance des blancs ce fait par la définition de la température de couleur dans le menu de la BB manuelle.

La balance des blancs manuelle consiste à définir la température de couleur (en °K)
La balance des blancs manuelle (définie ici sur 5500°K) peut être ajustée plus finement – Sony RX100M5

Il faut cependant noter les contraintes suivantes

  1. vos sources doivent avoir la même température de couleur
  2. vos sources doivent avoir une température proche de la lumière du jour (4900-5500°K)

Pourquoi ?

Si vos sources sont de couleurs différentes vous ne pourrez vous adapter que pour l’une des deux. L’autre apportera une teinte plus froide ou plus chaude (selon votre choix de BB) sur la partie de la photo qu’elle éclaire.

Une température plus chaude ou plus froide que la lumière du jour créera des couleurs d’arrière-plan modifiées: refroidies (plus bleues) ou réchauffées (plus jaunes).

MACRO

Je considère ici de la “vraie” macro, c’est à dire avec l’utilisation d’un objectif macro et pas du CFWA (Close Focus Wide Angle) qui est couvert par la prochaine section “Grand-Angle”. Ainsi donc, la macro est le cas le plus facile. Comme vous n’allez pas tenir compte de l’ambiance, vous ne devez pas tenir compte de l’accord entre votre source de lumière et de la lumière naturelle. Ainsi la deuxième recommandation ne doit pas s’appliquer. 

Il vous suffit donc de définir la balance des blancs sur la température de couleur de votre source lumineuse (flash ou lampe). 

La première recommandation reste d’application. Si vous avez plusieurs sources (deux flashs, deux lampes) elle doivent avoir la même température de couleur, ou du moins suffisamment proche: 4900°K et 5300°K ce sera Ok, mais 2600°K et 7200°K, cela ne le fera pas. Vous aurez une partie jaune et/ou l’autre bleue.

Grand-angle

Ici nous aurons dans notre image une partie proche éclairée par notre source de lumière et une partie plus éloignée éclairée par la lumière naturelle. Comme déjà expliqué dans mon article “Les différents types de diffuseurs“, selon le type d’eau il est plus intéressant d’avoir une source de lumière plutôt chaude ou froide tout en restant proche des 5000-5500 °K (lumière du jour). 

Tout d’abord, il est nécessaire d’avoir une couleur proche de celle du soleil pour éviter des effets de correction sur l’arrière-plan. Je m’explique avec un exemple. Admettons que vous éclairez votre sujet avec une lampe de type Big Blue AL1300XWP à 6500°K, vous allez mettre la balance des blancs sur 6500°K. Dès lors l’appareil va réchauffer (pousser vers les jaunes) les couleurs de la photos. Pour la partie éclairée par la lampe c’est impeccable. Pour l’arrière-plan qui est trop loin ou trop vaste (l’océan ne sera pas éclairé par votre lampe 😂), le bleu naturel va être “jauni”. Cette teinte jaune est “moche” pour un fond qui doit être bleu. La solution serait de faire une correction localisée dans votre logiciel de développement. Mais le but de cet article est de vous donner les clefs d’une prise de vue qui minimise le travail de développement. 😉

A l’inverse, une source un peu plus “chaude” (vers les 4500°K) forcera l’appareil à refroidir les couleurs (pousser vers les bleus). Ici une eau bleue sera rendue plus bleue.

Pour une eau verte, un filtre magenta rendra l’eau plus neutre. Mais ce n’est pas toujours possible. Ici, une couleur froide qui réchauffe l’eau n’est pas forcément un souci. Cela dépend un peu de la couleur de l’eau. Si l’eau est verte-jaune, il peut être intéressant de la refroidir avec une source plus chaude comme dans de l’eau bleue.

Ce que je voudrais que vous reteniez ici, c’est le principe de l’influence de la couleur de la source de lumière sur la couleur de l’ambiance via la balance des blancs. Ensuite, selon vos conditions et ce que vous souhaitez obtenir vous ferez vos choix. 

Il est donc intéressant d’avoir des sources de lumière qui permettent d’ajouter des filtres pour réchauffer ou refroidir la lumière selon vos besoins (ou en généralisant: modifier la couleur de la source).

Rappel : la mesure de la BB pour l’enregistrer en mémoire ne fonctionne pas avec un flash. 

Vous en voulez un peu plus ?

Il faut noter qu’en général nos sources lumineuses n’ont pas forcément une température de couleur homogène.

Par exemple la plupart des flashs ne délivrent pas toujours une température constante en fonction de la puissance demandée. Les flashs à tube produiront  à faible puissance une lumière plus chaude (teinte plus jaune) qu’à pleine puissance. En effet, la puissance dans ces flashs est régulée par la tension. Celle-ci est diminuée pour les puissances plus faibles. Cela crée un éclair plus chaud car moins énergétique.

Le flash est composé d’un tube annulaire qui augmente la taille de la source lumineuse. Cela lui confère une qualité de lumière supérieure.

Pour d’autres flashs, la puissance est gérée en coupant l’éclair plus tôt (à la tension maximale). Cela a pour effet de couper la queue de l’éclair qui est plus chaud. Dans ce cas, on enlève une partie “chaude de l’éclair” et en moyenne, la lumière se refroidit (elle devient plus bleue à faible puissance) lorsque la puissance diminue.

Pour les lampes, il peut y avoir des variations selon que l’on s’éloigne du centre si la lumière n’est pas bien homogène.

Pour les lampes il faut aussi tenir compte du CRI. Il s’agit d’un index qui représente la capacité à rendre l’ensemble des couleurs. En gros, il faut que la lumière produite (blanche du jour) contienne bien toutes les couleurs en quantités suffisantes pour pouvoir être restituées par les sujets. Plus son indice CRI sera élevé, plus les couleurs seront rendues fidèlement. Le Maximum est 100. Une bonne lampe pour l’imagerie aura un CRI de 90 et plus. Le minimum à rechercher est  85.

Au développement

Avant tout, rappelons-nous que notre temps sous l’eau  est limité. Dès lors, nous n’avons pas le même loisir que les photographes terrestres ou de studio pour faire la mise au point complète de tous les détails techniques. Il faut pouvoir aller à l’essentiel. Cela veut dire aussi parfois oublier de faire la BB ou d’accepter qu’elle sera corrigée par la suite. De plus, une BB “parfaite” ne fera pas forcément une belle photo et un “réchauffement” ou un “refroidissement” des couleurs pourra donner une ambiance qui traduira mieux l’émotion que vous voulez susciter ou que vous avez ressentie. 

Donc, oui, au développement, il est évidemment possible de jouer avec la balance des blancs et de corriger les couleurs … dans une certaine mesure.

Comme toujours, s’il n’y a plus de rouge … le logiciel ne va pas pouvoir les augmenter. Ensuite, s’il n’y en a presque pas, il va exagérer la correction qui donnera un aspect dégueulasse pour les couleurs en général. Ceci est une des limites qui s’imposera en lumière naturelle. Au-delà d’une certaine profondeur, ce ne sera pas ou peu récupérable. Si des filtres placés devant l’objectif rendront en partie des couleurs, cela se fait au détriment de la quantité de lumière et cela reste fonction du type d’eau et de la profondeur. En lumière ambiante, si le bleu vous ennuie, essayez le noir et blanc 😉

Trop vert ? Trop bleu ? Le N&B nous permet de nous concnetrer sur les formes et les contrastes.

De même, comme expliqué plus haut, si la température de couleur de votre source de lumière artificielle est trop décalée par rapport à la lumière du jour, vous obtiendrez des couleurs teintées de vert, de bleu, de jaune ou de magenta. 

Si vous vous sentez l’âme d’un artisan du pixel, vous pourrez toujours ajouter des masques et des corrections locales. Vous modifierez la BB uniquement dans certaines zones de la photo. Nous nous écartons du sujet qui est de se mettre dans les meilleures conditions pour avoir de belles photos et des ajustements minimums.

Dans les cas où cela se passe bien, notons l’avantage d’avoir fait une photo témoin avec une plaquette blanche ou gris neutre. Nous pouvons sélectionner toutes les photos prises dans les mêmes conditions et, à laide de la pipette, définir la balance des blancs sur la plaquette présente dans la photo test. Toutes les photos seront mises à jour (Lightroom). 

Je rappelle encore ici l’intérêt d’utiliser cette méthode. Si nous pouvons faire la mesure de la balance des blancs et l’enregistrer dans l’appareil, le nombre de mémoire est limité. Leur gestion sous l’eau peu aussi nous induire en erreur ou prendre plus de temps (je pense aux apnéistes). Finalement, certains appareils n’ont pas cette capacité. 

Conclusion

En commençant cet article je ne pensais pas qu’il serait si long. Comme vous le remarquez, le sujet est un peu technique car il faut tenir compte de l’eau, de l’éclairage, de la correction qui compense et va donc dans le sens inverse.

Si vous êtes en lumière naturelle peu changeante ou toujours dans la même zone, une mesure avec enregistrement en mémoire est impeccable. Si cela change beaucoup, faites une photo témoins. L’un n’excluant pas l’autre.

Si vous êtes en lumière artificielle, utilisez des sources proches de 5000°K-5500°K. Si vous en avez plusieurs assurez-vous qu’elles soient toutes de la même température de couleur. Définissez votre BB sur cette température. Utilisez des filtres pour la modifier selon l’eau dans laquelle vous vous trouvez et selon le rendu souhaité.

D’ici votre prochaine visite sur le site, testez les méthodes de mesure et de définition de votre balance des blancs.

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7 Comments

  1. Si j’utilise le carré Ambre-Bleu / Vert Magenta, est-ce que cela ne modifie que la balance des blancs appliquée au développement jpeg par l’appareil photo ou bien cela agit dès la création du fichier Raw non développé en modifiant les gains des photosites RVB du capteur ?
    Est-ce identique à l’utilisation d’un filtre optique rouge magenta avant développement RAW-jpeg ?
    Quel est le meilleur choix ?

    1. Bonjour Alain,
      Excellente question.
      1) Les réglages sont toujours appliqués au JPEG.
      2) Le fichier RAW ne sera pas touché. Par contre, la balance des blancs sera enregistrée pour l’interprétation dans le logiciel de développement comme Lightroom. Tu pourras toujours la modifier ensuite si tu le souhaites. Lorsque tu appliques une BB spécifique, dans LR tu verras dans la zone BB “Telle quelle”, ce qui veut dire “les valeurs de l’appareil photo”.
      3) Si tu mets un filtre optique devant l’objectif, là tu transformes la lumière qui vient sur le capteur. Tu modifieras le RAW puisqu’il enregistrera ‘une autre réalité’.
      La meilleurs méthode ?
      Personnellement je n’utilise pas de filtre car je ne peux pas les changer au cours de la plongée: en grand-angle ils sont sur l’objectif à l’intérieur du caisson. En effet, il n’y a pas de filtre à mettre sur les dômes. Pour les ports plan, c’est plus de la macro que je fais (60mm et 105 mm), donc, là le filtre n’est pas nécessaire puisque la lumière artificielle suffit. Donc, je trouve que la gestion par l’appareil est le plus pratique, suffisamment efficace et les filtres n’apportent rien de plus. A noter que je n’ai pas essayé les “magic filters” (Alex Mustard) pour la photo en lumière naturelle qui donnerait très bien sur les épaves.
      Pour une GoPro, je pense que les filtres sont utiles selon la profondeur.
      Bien cordialement,

      1. Bonjour Paul,
        Sans doute en studio, oui.
        Sous l’eau, je ne pense pas.
        C’est pour cela que la méthode du carton blanc (un vrai blanc ou gris neutre) aide à bien établir la BB.
        Il reste ensuite la variation de la température en fonction de la puissance. Cela me semble donc un peu illusoire de vouloir tout contrôler sous l’eau.
        Une référence (et/ ou de l’expérience) et de la post-production me semblent plus efficace
        Cordialement,

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