LSD : un sculpteur de lumière

Bonjour les Amoureuses 💖 / eux du Monde du Silence 🐠,

En complément au flash Retra, je voudrais vous présenter le snoot unique de la même firme (Retra): le LSD pour Light Shaping Device. Qu’est-ce que ce snoot a donc de particulier ? Que nous permet-il de faire que les autres ne peuvent pas ? C’est un sculpteur de Lumière !

Principe

Alors q’un snoot est habituellement un cône de plastique qui réduit la lumière, le LSD de Retra contient une lentille en verre qui permet de focaliser / concentrer la lumière émise par le flash.

Mais ce n’est pas tout. Il est possible de définir la forme de la lumière qui arrive sur le sujet. En effet, le LSD permet de glisser des pochoirs avec des formes différentes: des carrés, des ronds, des doubles ronds, des ovales, … de différentes tailles

Les 13 formes livrées avec le snoot
Des formes complémentaires vendues en option

Le fait qu’il y ait une optique pour faire la mise au point de la zone éclairée implique qu’en dehors de cette zone où les bords sont nets, il est possible de jouer avec la zone de transition entre le sombre et le clair afin qu’elle soit plus ou moins graduelle, rendant les formes utilisées moins directement discernables.

De plus, pour avoir eu ces plaquettes en main, il ne doit pas être bien difficile de fabriquer soi-mêmes les formes que nous voudrions utiliser. Je ferai sans doutes des tentatives dans ce domaine.

Compatibilité

Ce snoot est évidement directement compatible avec les Flashs Retra. Il existe aussi une série d’attaches dédiées aux différents modèles existants. Si votre modèle n’est pas présent, vous pouvez contacter la firme via leur site web pour voir ce qui est possible de faire.

Il faut noter que les flash avec une lampe pilote qui se trouve au milieu sont les plus adaptés pour le positionnement du flash à l’aide de celle-ci. Lorsque la lampe est décentrée comme pour les flashs inon, c’est moins pratique. ce problème n’étant pas propre au LSD puisqu’il se rencontre également avec les snoot classiques.

  • Inon (Z-330, D200, Z-240, D2000)
  • Ikelite (DS125/160/161, DS200)
  • Sea&Sea (YS110, YS250, YS-D1, YS-D2)
  • Subtronic (Alpha, Nova, 160 pro, 160 fusion)
  • Seacam (SF 60, SF100, SF150, SF250)
  • Keldan (50º port, 4x/8x)
  • Retra Flash (all models)

Dimensions
  • matière: aluminium anodisé (comme le flash)
  • poids: 600g
  • longueur: 215mm
  • profondeur d’utilisation: -80m
  • longueur de focale sous l’eau:  environ 175mm
  • diamètre du faisceau de lumière (dans l’eau) : environ 60mm
  • 13 formes fournies en standard avec le LSD
En pratique

Évidemment, cela augmente le matériel à transporter avec soi. Le snoot est beaucoup plus lourd q’un cône de plastique. Il faut aussi emporter les caches. La disposition de son matériel, des points et méthodes d’attache sont importants. Pour ce qui est de l’installation du LSD sur les flashs Retra: c’est vraiment facile. Il se “clipse” aisément et parfaitement.

Comme souvent je teste le matériel en piscine pour ne pas me retrouver face à des soucis imprévus lorsque je suis en extérieur. J’ai donc pris mes petits sujets “Playmobil” pour faire les essais. Les tests ont été effectués avec un Sony RX-100M5 et la lentille CMC-1 de chez Nauticam.  Point donc de super grossissement comme avec le 105 macro sur un Réflex.

Sans aucun cache
Sans aucun cache
Ici un pochoir rond permet de réduire la zone éclairée.

Le placement précis des doubles trous n’est pas évident. Un placement extérieur est intéressant pour avoir un éclairage constant et pouvoir déplacer son point de vue sans devoir replacer le snoot à chaque fois.

 

Un cache avec deux trous placés sur les spots bleus de la raie
Ici, la paire de trous est placée sur les yeux de la raie.
Le pochoir carré est installé sur le LSD et projeté en vertical, il devient un trapèze (incomplet sur la droite).

Voici une présentation en Vidéo

Depuis la fin du confinement j’ai eu l’occasion de plonger quelques fois en “mode Macro” afin de pouvoir me familiariser avec son utilisation en plongée. Il est clair que la maîtrise de cet accessoire demande beaucoup de pratique. Trouver les bons sujets, les différents positionnements et leurs effets sur l’éclairage nécessitent beaucoup d’exercices et … d’échecs. Voici quelques photos ramenées de ces essais.

A l’occasion, je testerai son effet en combinaison avec des objectifs autres que ceux pour la macro-photographie.

D’ici notre prochaine rencontre, je vous souhaite de longues plongées pleines de belles photos avec peut-être un LSD.

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