Photographier des rais de lumière

Bonjour les Amoureuses / eux du monde du silence,

Nikon Coolpix AW 110 – ISO 125 – f 3.9 – 1/400 s

Lors de mes dernières plongées sous le soleil j’ai revu ces rais de lumière, ceux qui descendent de la surface en rideau comme dans ces tableaux de la renaissance, ou bien ceux autour du soleil. Cette lumière si nécessaire à notre art et qui disparaît dans si rapidement dans l’eau créer un contraste visuel et sémantique. Dès lors comment les  capturer dans nos photos ?

Tout d’abord, il faut les voir. Il faut qu’ils existent. La photo ne va pas révéler ce qui n’existe pas.

Ces rais proviennent de l’interaction de la lumière avec l’environnement: que ce soit la surface de l’eau les particules, les micros bulles, les éléments sous-marins ou les arbres aux abords . Par exemple, pour avoir des rais autour du soleil, il faut le cacher partiellement, le placer aux abords d’un objets ou à travers un “trou”.

Maintenant que vous les voyez, qu’est-ce qui va vous aider à les capturer ?

La vitesse / durée d’exposition:

Nikon D800 – ISO 100 – 16mm – f 22 – 1/250 s

Il faut une vitesse rapide pour figer ces rais de lumières. Une vitesse trop lente laissera le temps à ces rais de bouger, de s’imprimer sur le capteur à plusieurs endroits, les rendant plus flous, plus élargis et diffus, jusqu’à disparaître. Par exemple, avec une vitesse (ou durée d’exposition: cfr: Le triangle de l’exposition – La Vitesse) de 1/125 sec ou plus rapide, vous permettra de bien figer les rais de lumière. Si la surface de l’eau est calme, cette vitesse peut descendre jusque 1/40 s ou 1/30 s. Plus la surface sera agitée les rayons seront mouvants et plus une vitesse élevée sera importante.

L’ouverture / diaphragme

Si vous fermer le diaphragme – le petit trou de votre appareil par lequel la lumière entre – (grande valeur: cf. Le triangle de l’exposition – l’Ouverture), vous accentuerez la netteté ce ces rais. En effet la lumière passera par le trou du diaphragme et diffractera d’autant plus que le trou sera petit (grande valeur du diaphragme).

Attention qu’en fermant le diaphragme en plus de la vitesse élevée, vous ne laisser que peu de lumière arriver jusqu’au capteur. Il faut donc trouver un compromis.

En lumière naturelle, ce type de photographie privilégie les ambiances, les graphismes, le silhouettes, le monochrome.

La sensibilité

Nikon D800 – ISO 1250 – 16mm -f 5/.6 – 1/50 s

Comme spécifié dans le triangle de l’exposition (la sensibilité ISO), la tentation d’augmenter la sensibilité pour éclaircir la photo est grande. Attention au bruit/grain qui nuira au rendu des rais de lumière jusqu’à les faire presque disparaître. A vous de voir jusqu’où vous pouvez allez sans que cela n’interfère avec votre attente du rendu.

Le Flash

Si votre souhait est de mettre en valeur un sujet au premier plan, vous voudrez sans doute utiliser un flash pour l’éclairer puisque vous êtes à contre-jour avec le soleil et les rais de lumières. Il risque d’être fort sombre et/ou sans couleurs.

Sony RX100-M5 – ISO 100 – 27mm – f 7.1 – 1/2000s

L’utilisation du flash introduit deux nouvelles contraintes:

  1. La vitesse de synchronisation. Vous ne pourrez pas allez au-delà de celle-ci. Avec un Réflex, vous serez limités entre 1/125 s et 1/320 s en fonction du modèle. Pour un compact vous pourrez aller jusque 1/200 (cf. l’article Un (gros) avantage des appareils compacts). 
  2. L’ouverture. En fonction de la distance de votre sujet et la puissance de votre flash, vous ne pourrez pas fermer votre diaphragme (grande valeurs) au-delà d’une certaine valeur sans obtenir un sujet mal éclairé.

Un compact avec des flashs puissants est donc l’idéal pour le contre jour ou les ambiances très lumineuses comme les rais de lumière.

L’objectif

Nikon D200 – ISO 250 – 18 mm – F/8.0 – 1/1000 s

Bien que vous ne soyez pas “obligé” de l’utiliser, un grand-angle vous facilitera la vie. Vous aurez plus facile d’englober les rais, de composer votre photo pour les y inclure. De plus, si ils sont nombreux et longs, vous pourrez créer des diagonales dynamiques et surtout guider l’œil du spectateur qui suivra naturellement ces rayons vers un point d’intérêt que vous aurez choisi.

Qualité de l’eau

Si l’eau est laiteuse vous aurez du mal à obtenir des rais de lumières car ceux-ci se diffuseront dans l’eau. C’est un peu comme une dilution.

Ces quelques éléments vous permettront d’essayer de nouvelles créations ou de savoir si cela vous sera possible en fonction des conditions et de votre matériel.

En résumé, en supposant que l’eau soit suffisamment claire, le plus important est la vitesse (ou durée d’exposition) pour pouvoir fixer le rai de lumière. Les reste permettra de faire un choix esthétique pour renforcer ou agrémenter la composition/

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